Dreamer s’adresse aux sportifs avec son nouveau fourgon Camper Sport

Pourtant fertile en implantations atypiques et souvent innovantes, Dreamer avait jusqu’alors fait l’impasse sur le véhicule sportif avec lit de pavillon sur soute à manœuvre électrique. Mais avec le Camper Sport tout juste dévoilé, la marque jeune et fun du groupe Rapido comble ce manque, tout en proposant un modèle qui se démarques des propositions de la concurrence.

Une hauteur XXL

Tout d’abord, et cela se remarque au premier coup d’œil, le Camper Sport est gréé sur la version XXL du porteur Stellantis qui s’étire sur 6,36 m de long et, surtout, 2,88 m de haut. Comme le Camper Five, et contrairement aux autres modèles de la gamme qui font confiance au Peugeot Boxer, le nouveau venu adopte la version transalpine logotée Fiat, livrée e standard dans sa motorisation de 140 ch. Pour en revenir à la hauteur de l’engin, cela fait de lui l’un des rares campervans à lit de pavillon électrique sur soute à afficher une telle dimension sous la toise. Il n’y a guère que les jumeaux Pilote K633M et Bavaria V633, ainsi que le Weinsberg [Outlaw], seul modèle du marché à garage étanche, avec lesquels il partage cette spécificité.

Dormeurs et vélos peuvent cohabiter

L’intérêt de cette grande hauteur saute aux yeux. En effet, nul besoin la nuit venue de débarquer petites reines ou motos, ces dernières peuvent dormir bien au chaud en compagnie de leurs propriétaires puisque lit relevé au maximum, la soute affiche un mètre quarante de haut tandis que le tirant d’air au-dessus du matelas s’établit à 55 cm.

Contrairement à la totalité de ses concurrents, le Camper Sport ne prend pas le parti de rendre manœuvrable son lit sur toute la hauteur du compartiment arrière. En effet, le sommier (commandé par des interrupteurs à l’avant et à l’arrière) ne se relève ou s’abaisse que d’une quarantaine de centimètres, ce qui se réèle largement suffisant pour favoriser volume de chargement ou accès au couchage.

Une soute bien pensée

Destinée à recevoir des engins encombrants et, parfois crottés, l’espace de chargement se montre conséquent tant en largeur qu’en profondeur. Une tôle d’acier grains de riz au sol permet d’embarquer motos et vélos sans crainte d’abîmer le plancher, qui est équipé de rails et de crochets d’arrimage, tandis qu’un strapontin relevable, installé à l’extrême arrière gauche permet de s’assoir pour, par exemple, enfiler ses bottes de motocross.

Enfin, la tête du lit (matelas et sommier) se relève selon un angle de 82° qui permet de se tenir debout dans la soute. Enfin, dans la séparation entre zone de chargement et partie vie, une petite trappe permet l’accès de l’un à l’autre.

Un aménagement maîtrisé en partie jour

En amont de la chambre, et de son lit relevable de 170 (en position basse) x 200 cm, la Camper Sport reprend une implantation bien connue avec dînette constituée d’une banquette face route deux places, des deux sièges de cabine pivotants et d’une table à rallonge. LA cuisine (réchaud deux feux et réfrigérateur à compression de 84l) trouve logiquement sa place à l’entrée avec, en vis-à-vis, la salle d’eau qui, sur la version de base Fun, est monobloc ou à paroi pivotante sur es finitions Fun+ et Addict. Quelle que soit la finition, le Camper Sport profite de la cabine ouverte, agrémentée du Skyroof spécifique, déjà vu sur le Camper Five, en exécution Addict. Pour l’heure, aucun tarif n’a été communiqué.