Suivez nous

Planet Van Magazine

Les fourgons et les vans accusés de tous les maux par certaines mairies

Tourisme

Les fourgons et les vans accusés de tous les maux par certaines mairies

L'accueil et le stationnement des vans et fourgons aménagés posent problèmes à quelques communes du littoral français. Elles prennent des mesures drastiques pour empêcher ces véhicules de stationner, voire d'emprunter certaines voies.

Dans un article publié récemment dans Le Figaro, la « Vanlife » a été considérée comme un casse-tête pour les mairies. Sous ce titre tendancieux, notre confrère du quotidien national cherche à expliquer que la multiplication exponentielle du nombre des immatriculations de fourgons et vans aménagés en France crée aujourd’hui, pour les élus des communes françaises, un sérieux problème lié à l’accueil et au stationnement. Certes ! Mais l’auteur de l’article n’a observé le problème que par le plus petit bout de la lorgnette. Puisant ses exemples dans une une petite partie d’une région : le pays basque avec un focus sur Biarritz et Saint-Jean-de-Luz.

C’est justement là où le bât blesse. Car Biarritz se montre depuis fort longtemps hostile au stationnement dans ses rues des véhicules de loisirs, toutes catégories confondues (camping-cars, fourgons et vans aménagés). La commune basque est même poursuivie par le Comité de Liaison du Camping-car pour usage de panneaux d’interdiction de stationner non reconnus par le Code de la route et de portiques interdisant le passage de véhicules hauts. Biarritz a d’ailleurs été condamnée à deux reprises par le Tribunal administratif de Pau avec obligation de retirer ses panneaux discriminants, avec astreintes financières en cas de non respect du jugement. Mais deux ans après le verdict et malgré ces pénalités, les panneaux sont toujours en place. Pire encore, dans un reportage diffusé au JT de TF1, le 26 janvier 2019, les élus expliquaient avoir abaissé des portiques pour empêcher les vans aménagés de passer sur certaines voies et de stationner sur des parkings.

Dans le même reportage, une riveraine se plaint de la dégradation de l’environnement provoqué par les camping-caristes et autres vanlifers accusés de vidanger leurs eaux usées dans la nature et de procéder à des dépôts d’ordures sauvages.

Aux yeux des élus basques et de certains résidents, les utilisateurs de fourgons aménagés seraient donc tous irrespectueux. Une généralisation un peu trop facile et rapide à notre sens. On ne peut nier qu’au sein d’une communauté, il y a toujours quelques moutons noirs irrespectueux. Mais il s’agit là d’une très faible minorité. Car dans leur immense majorité, les camping-caristes respectent l’environnement et n’ont qu’une seule ambition, celle de laisser l’endroit où ils ont stationné aussi, voire plus propre que lorsqu’ils s’y sont garés.

Réagir à cet article

Dans la même rubrique

To Top