Essai
Dethleffs Globetrail 600 : premier de cordée
En présentant ses premiers fourgons, Dethleffs joue gros. Cette rencontre avec le Globetrail 600 noua a rassuré sur bien des points, même si quelques détails mériteraient d'être peaufiner.
Venir sur le secteur du fourgon est donc une grande première pour la marque Dethleffs, plus encline à fabriquer dans ses usines d’Isny des modèles d’autres constructeurs (Pössl notamment) que de concevoir sous son propre nom. Le Globetrail gomme donc cette si longue absence avec un véhicule présentant un joli look extérieur. Les baies affleurantes et la décoration bien présente mais somme toute discrète contribuent grandement à cet aspect flatteur. A bord, le soin apporté à l’ambiance reste fidèle à l’esprit Dethleffs dans dans les teintes que la finition. Pour son 600, Dethleffs a fait des choix forts en matière d’implantation en octroyant une belle place à la chambre et au salon.
Ce dernier prévu pour 4 profite d’une banquette face route profond et d’un vaste plateau de table avec rallonge. A l’opposé, on retrouve un lit transversal sur soute pourvu d’un matelas de belles dimensions puisqu’il affiche des cotes de 157 x 197 cm.
En revanche, dans un véhicule de 5,99 m, c’est la salle d’eau qui pâtit de ces postes généreux. En effet, derrière le rideau à lamelle qui matérialise l’entrée, se trouve un WC, un lavabo et un receveur dont la teinte foncée fait ressortir un aspect plastique pas à la hauteur du véhicule. De plus, le rideau nylon pour isoler la cabine est désormais désuet.
En revanche, soulignons tout de même la présence d’une baie opaque sur cet espace, toujours bon pour l’aération. Face à cette salle d’eau, la cuisine profite d’un long meuble pratique avec un bel espace de travail logé au-dessus du frigo. Utilisant un modèle à compression, Dethleffs a pu le loger en façade. Ce Globertrail est proposé de série avec le Fiat Ducato de 120 et est commercialisé à partir de 52 250 €.
