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Maxime Desprey, Le motocross dans la peau

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Maxime Desprey, Le motocross dans la peau

Il fait partie de ces champions dont on peut être fiers. Dans sa discipline, le motocross, Maxime est actuellement deuxième du championnat de France Elite *. Et pour suivre le “circus”, c’est “jamais sans mon fourgon ni sans ma moto”.
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D’un naturel calme et d’un contact facile, Maxime Desprey est à mille lieues du sportif-star. Pourtant, le “motocrosseur” peut s’enorgueillir d’un beau palmarès. Champion de France 2019 en catégorie Elite MX1, il a reconquis sa couronne en 2021 , après une saison 2020 au terme de laquelle il a perdu son titre sur “tapis vert”. En effet, le règlement octroie un report de points à ceux qui participent en parallèle au championnat du monde. Ainsi, malgré deux courses remportées sur seulement trois disputées en raison de la pandémie, Maxime s’est finalement retrouvé vice-champion de France derrière un concurrent qui n’avait couru que deux épreuves. L’une des rares fois où il a perdu son calme (mais gardé son sang-froid) en pointant du doigt sur les réseaux sociaux l’injustice de la situation. “On fait l’effort de participer à toutes les courses et, finalement, on se fait avoir”, résume-t-il aujourd’hui. Si la pilule a été dure à avaler, 2021 s’est vite annoncée plus prometteuse pour Maxime qui, à trois manches de la fin de la saison, menait au championnat national : “Ça se passe bien pour le moment, avec la victoire sur les deux dernières épreuves (au moment de l’entretien, soit début août, NDLR). Mais il ne faut pas se relâcher et continuer le travail, en espérant que ça aille jusqu’au bout…” nous disait-il en septembre. Finalement, après avoir été dépassé un temps par un autre concurrent au classement, il a fini titré non seulement en championnat de France Elite MX1, mais également en SX (Supercross)…

Pratiquants de père en fils

Et pour se déplacer de circuit en circuit, en compagnie de sa moto, Maxime utilise un fourgon aménagé. Un Cliff 640 Adventure Crew fourni par Sunlight. “Quand la marque m’a proposé ce partenariat, fin 2019-début 2020, ça m’a tout de suite branché. Avant, j’avais juste un petit utilitaire et j’allais à l’hôtel. Mais le fait de pouvoir emporter la moto et mes affaires, et de dormir à l’intérieur, c’est top ! Je suis juste à côté de l’équipe, à laquelle, le soir, je confie ma moto, et j’ai tout à disposition. Et ce fourgon n’est pas trop gros et roule bien par rapport au camping-car de mes parents !” Car Maxime n’en est pas à son coup d’essai en matière de véhicules de loisirs : “Lorsque, avec mon frère, nous avons commencé la compétition, mon père a acheté un camping-car pour aller sur les épreuves. C’était un grand modèle et mes parents en profitaient aussi pour partir avec au Portugal. Moi-même, je suis parti deux ou trois fois en vacances avec.” Sa pratique du camping-car ne date donc pas d’aujourd’hui, puisque la vocation du jeune homme de 28 ans s’est révélée alors qu’il n’avait que 6 ans : “Mon père possédait une moto avec laquelle on se baladait. Il m’en a alors offert une et, bien sûr, lors des sorties, je le taquinais. C’est parti de là, et comme le motocross me plaisait vraiment, j’ai d’abord roulé dans le club de Gueugnon et fait des stages à Buxy, tout près de Chalon-sur-Saône.”

Maxime débute rapidement au niveau régional (il est couronné champion de Bourgogne à cinq reprises), avant de s’attaquer au championnat national à partir de 2007. Avec un certain succès puisque, en 2009, il fait coup double : dans la catégorie cadets, en 85 cm3, il s’impose à la fois en MX et SX, deux disciplines qu’il nous détaille : “Le MX, c’est le motocross tel qu’on l’entend, sur une grande piste à l’extérieur, typiquement celle des clubs. Le SX, c’est le supercross. Les circuits sont beaucoup plus courts, plus techniques et pensés pour le spectacle. Ils peuvent être aussi bien en extérieur que dans des stades couverts. C’est ce que l’on connaît à Paris Bercy.” Ou bien encore à Lille, où notre motard s’est illustré en remportant l’épreuve deux fois d’affilée, en 2014 et 2015. À cette époque, Maxime disputait aussi le championnat du monde, mais sans y connaître la même réussite (5e en 2010 en juniors 125 cm3, 16e en 2013 puis 19e en 2014 en MX2). Mais la compétition mondiale lui demandait trop d’engagement et de temps pour lui permettre de poursuivre simultanément en supercross. En 2016, une blessure (fracture du fémur) survenue aux États-Unis met un terme prématuré à sa saison. “Du coup, je suis rentré en France et, une fois rétabli, j’ai repris la compétition en me concentrant sur le championnat de France motocross et supercross, en passant de 250 à 450 cm3.” Un recentrage et un changement de catégorie qui, comme le prouvent ses résultats actuels, lui ont plutôt bien réussi. Tout comme son Sunlight, qui l’accompagne partout. Y compris pendant ses loisirs ? “Je m’en sers pour mes sorties à vélo de route, sport auquel j’ai pris goût à la fois pour m’entretenir physiquement et tout simplement pour le plaisir. Mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’utiliser mon fourgon pour les vacances, car, en fait, je n’en prends pas vraiment…”

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